Portraits-hommes
J'ai eu de nombreux coups de cœur lors de ma visite à l'exposition la Couleur du jazz au Musée des Beaux-Arts de Montréal !
Cette exposition présente, dans un premier temps, les œuvres des artistes montréalais du Groupe du Beaver Hall et dont l'existence officielle se situe entre 1920 et 1923. L’exposition présente également les œuvres d'autres peintres montréalais actifs au cours de cette période et jusqu'à la création du Groupe des peintres canadiens en 1933.
Les artistes du Groupe de Beaver Hall ont d’une certaine façon été à Montréal ce que le Groupe des Sept a représenté pour Toronto. Mais plutôt que de proposer une image identitaire du Canada à travers la représentation de la nature sauvage du Nord, ils ont montré un attachement et donné une facture moderne nouvelle au portrait et aux paysages humanisés de la ville et de la campagne.
Paysage rural
Paysage urbain
Ils ont également peint de nombreux portraits qui traduisent la même quête de modernité et comptent parmi les plus remarquables de l’histoire de l’art canadien. La parité hommes-femmes au sein du groupe – une première au Québec comme au Canada – apparaît également comme un trait résolument moderne.
Mur du jazz
Parmi
les artistes du Groupe de Beaver Hall, Adrien Hébert se singularise par
son intérêt pour la ville moderne. Toutefois, ce n’est qu’à partir de
1924, donc après avoir participé aux expositions annuelles du groupe,
qu’Hébert aborde les thèmes du port de Montréal et des rues
bourdonnantes d’activité du centre-ville.
La composition de ses représentations du port met l’accent sur la monumentalité des installations. Le point de vue est rapproché et c’est la géométrie des silos, des convoyeurs, des quais ou des mâts qui cadre le tableau. Les rares figures humaines, celles des travailleurs, s’amalgament littéralement à cet univers affairé qu’était le port de Montréal, alors un des plus grands de la côte est nord-américaine. Les scènes de rue d’Adrien Hébert n’en sont pas moins originales. Si elles donnent à voir de nombreux motifs de la vie moderne – tramways, automobiles, magasins, affiches publicitaires –, elles se distinguent aussi par leur traitement pictural.
La composition de ses représentations du port met l’accent sur la monumentalité des installations. Le point de vue est rapproché et c’est la géométrie des silos, des convoyeurs, des quais ou des mâts qui cadre le tableau. Les rares figures humaines, celles des travailleurs, s’amalgament littéralement à cet univers affairé qu’était le port de Montréal, alors un des plus grands de la côte est nord-américaine. Les scènes de rue d’Adrien Hébert n’en sont pas moins originales. Si elles donnent à voir de nombreux motifs de la vie moderne – tramways, automobiles, magasins, affiches publicitaires –, elles se distinguent aussi par leur traitement pictural.
Merci de cette belle visite au Musee Martine! Tes photos sont tres bonnes.
RépondreEffacerMerci Helen ! C'est vraiment une exposition fort intéressante mettant l'accent sur les artistes de Montréal. J'ai surtout aimé voir autant de portraits!
EffacerFor several years my husband and I would go to Montreal for the Jazz Festival and a trip to the art museum was always enjoyed. The Modernist painting in their permanent collection are first class. Thanks for this post. I REALLY enjoyed it.
RépondreEffacerThis is a great exposition. I saw numerous paintings I had never seen before.
EffacerHappy to learn that you know so well Montreal and its treasures, Julie!!!